#PDL 2018 : Lire l’Histoire du Monde…

L’année dernière, j’avais eu la chance de faire partie du jury du Prix des Lecteurs Livre de Poche. Cette année, me revoilà dans l’aventure…au sein de la toute nouvelle catégorie Documents/ Essais

En tant que jurée, je dois lire un livre (document ou essai) chaque mois, et choisir début septembre le « meilleur » des sept lus.  Pour ce mois de janvier, j’ai donc reçu La grande Histoire du monde de François Reynaert, un livre qui m’a fait voyager de l’Antiquité au XXème siècle, tout en me rappelant et m’apprenant un nombre incalculable de choses !

 

Il m’est difficile d’écrire une chronique sur un livre tel que celui-ci. C’est pourquoi j’ai préféré vous lister les informations qui m’ont le plus marquée au fil de cette lecture :

 

  • le mot « barbare » vient de l’Antiquité. A cette époque, les grecs se pensaient être les seuls civilisés et opposaient ainsi leur civilisation à celle du reste de l’humanité qui bredouillaient de drôles de bruits : « bar…bar… », d’où le mot « barbare » !
  • le mot « draconien » nous vient d’un législateur grec nommé Dracon, le premier à imposer le fait que les lois doivent être écrites. Elles étaient fort sévères, d’où notre adjectif « draconien » !
  • Savez-vous que Gutemberg n’est pas à proprement parler l’inventeur de l’imprimerie ? Et oui ! Celui-ci l’a simplement ré-inventée puisque « dès le VIIe ou VIIIe siècle, les Chinois gravent des textes sur des planches qu’ils pressent pour en obtenir des reproductions sur papier. Ils utilisent aussi un système de tampons qui sert plus particulièrement à diffuser des saintes images bouddhistes, à un moment où cette religion se répand dans l’empire. Au début du XIe siècle, ils inventent le système de caractères mobiles, ces petites pièces qu’il suffit de déplacer pour produire un texte différent »
  • Les Vikings groenlandais auraient été les premiers européens à avoir découvert l’Amérique ! 
  • Aujourd’hui, de nombres mots anglais (notamment dans le domaine maritime) sont issus des langues scandinaves ! (rendant compte de l’héritage viking)
  • Les mots « esclave » (français), « slave » (anglais), « esclavo » (espagnol), « schiavo » (italien) viennent de « slave », mot faisant référence au peuple qui fournissait la main d’oeuvre ! 
  • Le mot « tsar » correspond à la version slave de César, titre que les empereurs romains se donnaient !

 

Vous l’aurez sans doute remarqué, la plupart des point ci-dessus correspondent à de la linguistique (un domaine que j’affectionne particulièrement) mais rassurez-vous (si besoin) ce n’est en aucun cas la généralité des informations présentes dans ce livre (puisqu’il s’agit premièrement d’un livre sur l’Histoire) ! C’est justement ça qui le rend intéressant : sa richesse d’informations ! Ainsi, il est abordable à tout type de lecteur.rice qui pourra y piocher, selon ses centres d »intérêts ce qui lui paraît être plus ou moins important (événements, dates, notes culturelles…) dans cette Histoire du monde ! 

Complet, riche et concis : je le conseille vivement aussi bien aux férus d’Histoire qu’aux petits curieux. Ne soyez-pas apeuré.e par sa consistance (près de 900 pages !), et si c’est le cas, laissez-vous tout de même séduire par les chapitres qui vous tentent/ intriguent le plus (personnellement, j’ai préféré celui sur les Vikings ! ) … 

 

Merci au Livre de poche et… Bonne Lecture 🙂 

Prix des Lecteurs Livre de Poche : lectures pour le mois d’Août

Voilà mon dernier article/ compte-rendu de lectures en tant que membre du jury Prix des Lecteurs. Une aventure riche en découvertes qui se termine donc avec trois romans forts, trois aventures humaines…

Idaho d’Andria Williams

9782253069782-001-T

Résumé : 

États-Unis, 1959. Lorsque Paul est muté à Idaho Falls, sa femme, Natalie, et leurs deux petites filles s’installent avec lui dans une base militaire au milieu du désert. Au cœur de cette communauté isolée, il est difficile de se lier d’amitié, et dangereux de se faire des ennemis. Dans un climat étouffant de secrets et de trahisons, le couple résistera-t-il aux tensions qui montent inexorablement  ?
Des personnages inoubliables, un cadre hors du commun, une langue précise et lyrique… Le portrait, subtil et poignant, d’un mariage, comparé à juste titre à La Fenêtre panoramique de Richard Yates, adapté à l’écran sous le titre Les Noces rebelles.

Un roman mystérieux qui m’a premièrement laissée dubitative, puis lequel j’ai apprivoisé pour enfin pouvoir entrer dedans. Une atmosphère fermée et sous tension, créée par une sorte de « huis clos ». Des envies, des sentiments, des peurs… La complexité humaine détaillée et prenant place dans une intrigue bien réelle qui manque (de mon point de vue) tout de même d’action et de rythme ! 

 

Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa

9782253070870-001-T

Résumé :

« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d’embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu’elle lui a fait partager.
Magnifiquement adapté à l’écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.

Plus qu’un livre, un vrai trésor doté d’une écriture poétique au fil de laquelle l’auteur nous emmène à Tokyo, dans ce petit magasin de doryakis ! Une histoire touchante et pleine de vie, rythmée par des personnages plus attachants les uns des autres. En somme, une petite leçon de vie, d’amitié et d’amour, difficile à oublier ! 

 

Ce pays qui te ressemble de Tobie Nathan 

9782253068877-001-T

Résumé : 

C’est dans le ghetto juif du Caire que naît, contre toute attente, d’une jeune mère flamboyante et d’un père aveugle, Zohar l’insoumis. Et voici que sa sœur de lait, Masreya, danseuse aux ruses d’enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. Voici aussi les mendiants et les orgueilleux, les filous et les commères de la ruelle, les pauvres et les nantis, petit peuple qui va roulant, criant, se révoltant, espérant et souffrant.
Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Égypte : grandeur et décadence du roi Farouk, arrivée au pouvoir de Nasser en 1952 et expulsion des Juifs, islamisation de l’Égypte sous la poussée des Frères musulmans – première éruption d’un volcan qui n’en finit pas de rugir… C’est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d’Hollywood. La naissance d’un monde moderne, pris entre dieux et diables.

Un roman surprenant dont l’atmosphère magique renferme une certaine légèreté, amenant le lecteur à voler à la rencontre de ces personnages ainsi que leurs vécus. Un portrait d’une Egypte où règnent combats (politique, économique et religieux) et idéaux. Une véritable aventure humaine entraînante, à découvrir ! 

 

Ces romans vous tentent-ils ? 

Bonnes lectures 🙂 

Prix des Lecteurs Livre de Poche : lectures pour le mois de Juillet

Aujourd’hui je vous retrouve, comme chaque mois depuis Février, pour vous parler de mes lectures du mois en tant que membre du Jury du Prix des Lecteurs. 

Un bilan en demi-teinte pour ce mois de Juillet : une déception, une virée rafraîchissante, un voyage doux et ténébreux…

  • Une vie d’emprunt de Boris Fishman

Résumé :

Slava, jeune Juif russe, est un modèle d’intégration à Manhattan. Il a fui sa communauté et, à défaut de réaliser ses rêves d’écrivain, a dégoté un poste de larbin pour la prestigieuse revue Century, et une petite amie américaine branchée. La mort de sa grand-mère le ramène brutalement parmi les siens, à Brooklyn, chez son grand-père notamment. Le vieux Guelman a souffert dans la vie parce qu’il était juif, citoyen de seconde zone en Union soviétique, puis immigré russe en proie au mépris d’une Amérique triomphante. Il voudrait bien, aujourd’hui, obtenir réparation mais n’est éligible à aucun programme d’indemnisation. Or son petit-fils sait écrire des histoires…
Un portrait saisissant de ces communautés passées sans transition d’une société soviétique à l’american way of life.
 

Un roman dans lequel je n’ai malheureusement pas réussi à rentrer malgré un résumé attrayant…

 

  • Hier encore c’était l’été de Julie de Lestrange 

Résumé : 

Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble, ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais, lorsqu’à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir se battre pour exister. À travers les drames subsistent alors l’amitié, les fous rires, les joies, et l’amour, qui les sauvera.
Tendre portrait d’une époque, Hier encore, c’était l’été est un roman optimiste qui accroche le cœur pour ne plus le lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines. C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie.   

 

Un roman vivant ! De l’effervescence et de la vie à chaque page, rythmées par l’amour et l’amitié ! Une bande d’amis attachante qu’il est difficile d’oublier !

 

  • La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette

Résumé : 

Elle s’appelait Suzanne Meloche. Était aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus global en 1948. Fonda une famille avec le peintre Marcel Barbeau. Abandonna très tôt ses deux enfants.
Afin de remonter le cours de la vie de sa grand-mère, qu’elle n’a pas connue, l’auteur a engagé une détective privée et écrit à partir des indices dégagés. À travers ce portrait de femme explosive, restée en marge de l’histoire, Anaïs Barbeau-Lavalette livre une réflexion sur la liberté, la filiation et la création d’une intensité rare et un texte en forme d’adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.
 

Un très beau roman doté d’une merveilleuse plume ! Une énonciation directe et intime qui part à la rencontre d’une femme pour ensuite la faire découvrir au lecteur. Une femme forte aux actes dictés par le chemin de la passion ! Une lecture enivrante au cours de laquelle on se laisse bercer par les mots de l’autrice…

 

 

Ces romans vous tentent-ils ? 

Bonnes Lectures 🙂

Prix des Lecteurs Livre de Poche : lectures pour le mois de juin

Comme chaque mois, je vous fais part des livres que j’ai lus dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche. Et ce mois-ci, ce ne sont pas trois mais quatre livres qui sont mis à l’honneur ! Les voici : 

 

  • C’est où le Nord ? de Sarah Maeght

Résumé :

Ella, 24 ans, est professeur de français dans un collège. Elle partage un appartement à Belleville avec son amoureux – plus pour longtemps. Elle a quitté Dunkerque pour Paris, et sa première année en tant qu’enseignante, entre profs déprimés et élèves largués, s’annonce mouvementée. Elle-même est un peu perdue, mais elle a des alliés pour affronter la solitude et les moments difficiles : ses meilleurs amis, Lou et Théo, et son poisson rouge Klaus. Jusqu’au jour où elle se laisse séduire par l’envoûtante Cléo…
Dans un style moderne et affirmé, Sarah Maeght signe un premier roman plein d’humour, de tendresse et de sensualité.

Une histoire simple au style d’écriture entraînant qui nous emmène auprès d’Ella et ses questionnements sur la vie. Un livre qui se lit vite et que l’on prend plaisir à découvrir!

 

  • Une allure folle d’Isabelle Spaak

Résumé :

Mathilde a élevé seule sa fille, Annie, née hors mariage, affrontant avec le cran qui la caractérise la société huppée du Bruxelles de l’entre-deux-guerres.
Annie a assassiné son mari volage un jour de 1981 et s’est suicidée ensuite.
Mathilde est la grand-mère d’Isabelle Spaak, Annie, sa mère.
L’auteur est partie sur les traces de ces deux femmes, fantasques, aux réputations controversées. Elle a commencé par exhumer maintes lettres et photos de la maison familiale pour écrire leur histoire. Au cours de son enquête, elle reçoit un courrier du mémorial israélien Yad Vashem, qui concerne sa mère. D’un coup, tout bascule, la meurtrière se transforme en Juste.

 

Un roman sur la relation mère-fille à la narration qui peut paraître déroutante (mais qui ne m’a pas personnellement pas gênée). Des phrases courtes parfois brutes, des pensées couchées sur le papier, des mots percutants…

 

  • Quoi qu’il arrive de Laura Barnett

Résumé :

En 1958, Eva a dix-neuf ans, elle est étudiante à l’université de Cambridge et amoureuse de David. Un jour, alors qu’elle se rend à un cours, son vélo roule sur un clou. Un homme, Jim, assiste à la scène. Que va-t-il se passer ? Ce moment sera déterminant pour leur avenir commun.
Un point de départ, trois versions possibles de leur histoire : le roman suit les différents chemins que les vies de Jim et d’Eva pourraient prendre après cette première rencontre.
Des vies faites de passion, de trahisons, d’ambition et sous-tendues par un lien puissant. Car, quoi qu’il arrive, Eva et Jim vivront une histoire d’amour.
Livre poignant et fine analyse de la complexité du sentiment amoureux, cette comédie romantique moderne a été numéro un des ventes en Angleterre.

 

Ce qui m’a charmée d’emblée puis emportée tout le long de ce roman est le procédé d’écriture choisi par l’autrice sous forme de trois versions possibles de l’histoire.

Le lecteur lit ainsi un roman mais découvre trois histoires, trois chemins possibles que se partagent deux personnages.

Derrière tout cela, il y a aussi une mise en éveil de sujets et réflexions divers comme la fameuse question que l’on s’est déjà tous posée : Que ce serait-il passé si … ?

Ainsi, en ouvrant ce lire, le lecteur découvre l’amour, le mariage, le divorce, le travail, la mort, le deuil… Il entre dans la vie tout simplement, sans omettre un plaisir : celui de la lecture !

 

  • Ruby de Cynthia Bond

Résumé :

Ephram Jennings n’a jamais oublié la petite fille aux longues nattes avec qui il jouait, enfant, dans la bourgade de Liberty, à l’est du Texas. Mais Ruby Bell, malgré l’amour de ses grands-parents, a souffert plus qu’on ne saurait l’imaginer. Aussi s’est-elle échappée dès qu’elle a pu, vers les lumières du New York des années 1950. Beauté à la peau noire, elle se fait une place au cœur même de la ville, tout en ne cessant d’espérer y retrouver sa mère. Lorsqu’un télégramme de sa cousine la rappelle chez elle, Ruby va de nouveau, des décennies plus tard, être confrontée à l’extrême violence raciale. Ephram décide de tout tenter pour l’arracher à la spirale de malheur qui la guette.

 

Une lecture au ressenti en dents de scie. Une atmosphère surnaturelle parfois dérangeante dans laquelle je n’ai malheureusement pas réussi à m’immerger. Mais, une femme, un personnage à l’allure et la prestance qui ne laissent pas de marbre, tout comme la vie qu’elle a vécue !

 

 

Ces livres vous tentent-ils ? 

Bonnes Lectures 🙂

Prix des Lecteurs Livre de Poche: lectures pour le mois de mai

Pour ce mois de mai, mes lectures en tant que juré du Prix des Lecteurs ont été riches en émotions et ressentis divers ! Je vous laisse découvrir cela…

 

  • Eh bien dansons maintenant !  de Karine Lambert 

Résumé: 

Elle aime Françoise Sagan, les éclairs au chocolat, écouter Radio Bonheur et fleurir les tombes. Il aime la musique chaâbi, les étoiles, les cabanes perchées et un vieux rhinocéros solitaire. Marguerite a toujours vécu dans l’ombre de son mari. Marcel a perdu celle qui était tout pour lui. Leurs routes se croisent, leurs coeurs se réveillent. Oseront-ils l’insouciance, le désir et la joie ?

Un plein de douceur et de tendresse qui prouve que l’amour n’a pas d’âge limite.

Une rencontre entre une femme et un homme, chacun traînant derrière eux, volontairement ou non, le poids des souvenirs et de leurs vies conjugales passées. Deux personnages « mignons » sans être infantilisés, dotés d’une certaine fragilité qui se mêle à leur joie de vivre, et fait que l’on s’attache forcément à eux.

Une ode à l’Amour… à la Vie !

 

  • Comment Papa est devenu danseuse étoile de Gavin’s Clemente-Ruiz 

Résumé :

Depuis qu’il est au chômage, Lucien Minchielli, 47 ans, est affalé sur le canapé du salon. Sophie, sa femme, n’en peut plus. Un jour, subitement, il reprend le sport et s’inscrit au cours de danse de sa fille Sarah, qui en est mortifiée. Paul, le petit dernier, se réfugie chez sa grand-mère, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï que son mari a abandonnée à l’annonce de sa grossesse.Si la danse est une histoire de famille chez les Minchielli, Lucien s’était jusque-là bien gardé de s’y intéresser. Comment la famille va-t-elle survivre à ce nouvel épisode qui bouscule tout son équilibre ? Lucien va-t-il finir par s’expliquer sur cette soudaine et incompréhensible lubie ? Une histoire fraîche et touchante.

Une histoire loufoque, celle de la métamorphose d’un père au chômage, « rat » du canapé, à un danseur étoile, « rat de l’opéra » motivé et prêt à tout pour réussir.

L’histoire d’une famille : celle d’une passion pour la danse ! L’histoire d’une décision farfelue et incomprise amenant avec elle moult rebondissements…

Un livre grâce auquel on rit et passe un bon petit moment !

 

  • City on Fire de Garth Risk Allberg 

Résumé:

31 décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis qu’à l’autre bout de la ville, dans le Lower East Side, Charlie attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques encablures de là, dans Hell’s Kitchen, Mercer Goodman tourne et retourne un délicat carton d’invitation. Et s’il se rendait à la réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette sœur que William, son amant, lui a toujours cachée ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans Central Park. Une ombre s’écroule dans la neige.Comment ces personnages sont-ils tous reliés à ce drame ? Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de se croiser jusqu’au blackout du 13 juillet 1977 à New York. 

S’il fallait décrire ce livre avec un seul mot, ce serait sans doute « effervescence ».

L’effervescence tourbillonnant dans cette ville qu’est New-York.

L’effervescence rongeant les personnes de l’intérieur et les menant vers leurs ambitions.

Dommage que cette effervescence se soit petit à petit essoufflée, pour ma part, au fil de cette lecture que je n’ai donc pu terminer…

Ces livres vous tentent-ils ? Les avez-vous déjà lus ? 

Bonnes Lectures 🙂

Prix des lecteurs Livre de poche: lectures pour le mois de février

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous avez dû voir que, cette année, j’ai la chance de faire partie du jury du Prix des lecteurs Livre de Poche (dans la catégorie Littérature)!

Pour le mois de février, j’ai alors reçu mi-janvier trois romans dont je vais vous parler, selon mon ordre de lecture !

                                        

  • LE COMPLEXE D’EDEN BELLWETHER

Résumé de l’éditeur :

Cambridge, de nos jours. Un soir, en passant dans le campus après le travail, Oscar, aide-soignant,  est attiré par les sons de l’orgue provenant de la chapelle de King’s College. Subjugué malgré lui, il ne peut maîtriser un sentiment d’extase. Dans l’assemblée, une jeune femme capte son attention. Iris n’est autre que la sœur de l’organiste prodige, Eden Bellwether. Introduit par Iris dans leur cercle d’amis, Oscar va découvrir la passion exclusive d’Eden pour la musique baroque et ses conceptions étranges sur l’usage hypnotique se son art.
Un premier roman magistral sur les frontières entre génie et folie, la manipulation et ses jeux pervers.

Mon avis: 

Dès les premières pages, le lecteur est obligé d’être happé par cette atmosphère étrange, parfois oppressante, que nous offre Benjamin Wood, notamment avec le personnage d’Eden. On peut alors s’identifier à Oscar, puis faire la connaissance d’un groupe d’universitaires de Cambridge. Deux mondes séparés d’apparences, deux mondes qui se cherchent, deux mondes qui se complètent…

Et tout cela ne laisse pas le lecteur de marbre ! Entre mystères, manipulations et secrets, difficile de ne pas être tenu en haleine !

Une expérience de lecture unique en son genre !

  • UN JEUNE HOMME PROMETTEUR

Résumé de l’éditeur :

Tout commence à Labat, petit village des Pyrénées. Orphelin rêveur et blessé par un premier amour déçu, le narrateur quitte son frère et leur enfance buissonnière pour monter à l’assaut de la capitale. Que cherche ce Rastignac en herbe démangé par la vocation romanesque ? Une mère inconnue, la liberté, une revanche, la gloire peut-être. Mais au lieu du noble parnasse littéraire dont il avait rêvé, il découvre un univers de faux-semblants : celui des grands imposteurs du monde des lettres. Bien décidé à s’en débarrasser, le voici embarqué dans une quête dangereuse qui l’entraînera au-delà de lui-même, au bout du monde et au bord de la folie.

Mon avis:  

Un commencement prenant mais une suite qui perd peu à peu ses promesses et ses mystères… J’ai adoré le début du roman, découvrir le protagoniste principal ainsi que son univers et sa personnalité. Malgré cela, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’entièreté du roman et ai vite découvert certains éléments de la fin.

En somme, ce fut une lecture contrastée tant au niveau de mes ressentis que de mes attentes.

  • AHLAM

Résumé de l’éditeur :

Lorsque Paul Arezzo, célèbre peintre français, débarque aux Kerkennah en 2000, l’archipel tunisien est un petit paradis. L’artiste s’y installe  et noue une forte amitié avec la famille de Farhat, un pêcheur, particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une œuvre unique et totale où s’enlaceraient tous les arts.
Mais dix ans passent. Ben Ali est chassé. L’islamisme gagne du terrain. L’affrontement entre la beauté de l’art et le fanatisme religieux peut commencer.

Mon avis: 

Un roman fort et puissant dans lequel se mêlent Art, idéaux et contextes politiques.

Un roman d’actualité qu’il est bon de découvrir.

Un roman qu’on a du mal à lâcher !

Emportée dès les premières pages, j’ai tout aimé dans ce roman : le sujet, les rebondissements, les personnages…. et surtout la plume de l’auteur ainsi que les sentiments qui en découlent !

Il est difficile de ne pas réagir face aux événements que nous dépeint l’auteur, face au thème de l’endoctrinement qui arrive tout doucement avec une certaine facilité, se glissant et prenant place centrale, créant ainsi frissons et questionnements. Mais il est encore plus difficile de ne pas admirer la poésie qui en découle, survivante et trônant au milieu de cette sombre atmosphère.

 Un très beau message. Un espoir de liberté, d’égalité, de passion et d’amour ! 

Mon coup de cœur de cette sélection ! 

 

 

Avez-vous lu un ou plusieurs de ces romans ?

Souhaitez-vous en découvrir un, deux ou même les trois ?

 

Bonnes Lectures 🙂