« Sur une terre hostile, l’amour pousse comme une herbe folle »

Après le coup de cœur que j’avais eu pour La perle et la coquille de Nadia Hashimi, je ne pouvais passer à côté de son deuxième roman Si la lune éclaire nos pas, tout juste sorti en format poche ! 

Encore une fois, les émotions étaient au rendez-vous et la magie a opéré : un deuxième coup de cœur

 

Résumé :

Je voulais que mes enfants aient une vie d’enfants. Je voulais qu’ils rient, qu’ils jouent… qu’ils apprennent. Je voulais qu’ils fassent les choses que j’aurais dû faire quand j’étais petite. Jusqu’où devons-nous fuir ?

Kaboul est entre les mains des talibans. Depuis que son mari, considéré comme un ennemi du régime, a été assassiné, Fereiba est livrée à elle-même. Si cette enseignante ne veut pas connaître le même sort que son mari, elle n’a d’autre choix que de fuir. Après avoir vendu le peu qu’elle possède, elle entreprend un voyage périlleux avec ses trois enfants, dans l’espoir de trouver refuge chez sa sœur, à Londres. Comme des milliers d’autres, elle traverse l’Iran, la Turquie, la Grèce, l’Italie et la France. Sans autres ressources que son courage et sa détermination sans faille, elle espère pouvoir compter sur le soutien de ceux qu’elle rencontrera en chemin. Hélas, les routes de l’exil sont semées d’embûches : que devra-t-elle sacrifier pour de meilleurs lendemains ?

 

Un roman d’actualité montrant le périple des émigrés en quête de liberté. 

Un roman captivant et émouvant dont le mouvement des pages donne à voir de l’Amour. Oui, l’Amour plus fort que tout : Amour pour sa famille à n’importe quel prix, Amour de vivre, Amour d’apprendre, Amour d’être libre… 

 

Alors que son premier roman dénonçait le triste sort des femmes (notamment dans le cercle familial, et vis à vis des hommes) en Afghanistan, celui-ci est plus axé sur l’exil : un exil que doit assumer seule une femme accompagnée de ses trois enfants, un périple aux obstacles omniprésents, une Odyssée vers l’inconnu comme seul choix de vie face aux ravages de la guerre… 

Nadia Hashimi a une façon bien à elle de faire le constat d’événements et situations (dures et graves) tout en utilisant une plume douce, délicate et emplie de poésie. Et cela, accompagné de personnages plus intéressants les uns des autres, séduit beaucoup en tant que lectrice/lecteur et aide aussi à se rendre compte du monde qui nous entoure

Cette autrice met en avant le pouvoir des mots et de la littérature. Et nous délivre une prise de conscience perpétuelle à la lecture de chacun de ses romans. C’est pourquoi je vous la conseille fortement ! 

 

Toute une vie peut basculer en un après-midi. Le reste du monde peut poursuivre son cours normal, sans avoir conscience qu’un cataclysme silencieux, isolé, se produit à quelques mètres.

 

Bonne Lecture 🙂

6 réflexions au sujet de « « Sur une terre hostile, l’amour pousse comme une herbe folle » »

Laisser un commentaire