« C’est le chemin de l’éveil, le chemin du silence. »

De la musicalité, de la passion, de la force, du courage, de la poésie et de la spiritualité, ça vous tente ? N’attendez plus et découvrez vite Le Son du silence de H. J. Lim car ce petit livre risque de vous surprendre ! 

 

Résumé :

Pianiste surdouée, H.J. Lim, issue d’une famille de la classe moyenne sud-coréenne, demande à ses parents d’aller en France pour perfectionner son jeu. Hébergée d’abord à Compiègne par une tante antipathique, elle subit le harcèlement des collégiennes qui la stigmatisent. Rejoint le conservatoire de Rouen, puis la capitale et le Conservatoire national, vit dans la précarité d’une immigrée qui doit régulièrement renouveler son visa. Loue un temps un garage de la banlieue parisienne pour répéter ses morceaux. Jamais elle ne cède au désespoir. Guidée par le bouddhisme et les paroles de son maître, l’enfant prodige a su se forger une personnalité hors norme et conquérir les grandes scènes internationales. Sa quête musicale et spirituelle est fascinante.

 

Je l’ai découvert dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche (catégorie documents/essais) et, avant de le commencer, je ne m’attendais pas à être autant touchée par cette histoire, ce récit, ces mots… 

Oui, je peux le dire, contre toute attente, Le Son du silence m’a envoûtée ! Je l’ai lu comme on écoute un morceau de musique. J’ai été emportée, comme le ferait une vague en pleine mer, par cette petite voix qu’est celle de H.J. Lim… J’ai été ébahie devant son histoire, sa vie, et épatée face à ses choix, ses actes, son parcours.

Chaque mot, chaque phrase dissimule des sonorités correspondant à chacun des combats auxquels elle est confrontée, et regorge donc de force et de fragilité. Une ambivalence que l’autrice traîne partout avec elle mais qui l’aide surtout à avancer, à croire en ses rêves et en sa passion qu’est la musique. 

Une vie d’indépendance dont je connais le prix. Ce qu’elle coûte et la façon dont elle use. Cette vie que j’ai menée depuis l’âge de douze ans, sans repose ni récit et qui réclame encore. A cause de la musique. Parce que je suis à elle plus qu’à quiconque. Parce que c’est elle qui m’a protégée et veillée aux heures de solitude. Parce qu’elle m’a redressée lorsque je suis tombée. Qu’elle m’a tenue quand j’ai eu froid. Quand j’ai eu peur. Qu’elle m’a menée là où personne ne m’attendait, m’a prise par la main pour rejoindre La France, la Belgique, l’Europe, et accompli mon rêve. Parce que la musique est devenue ma mère.

 

Une jolie découverte que je vous conseille !

Bonne Lecture 🙂 

 

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