« Quand on vit les choses, on ne sait jamais réellement où on se trouve. »

Tout juste sorti il y a deux jours en librairie, le nouveau roman de Katarina Bivald mêle amour, amitié et revendication LGBT ! 

 

Résumé des éditions Denoël

Il y a une minute, Henny Broek traversait la rue, maintenant elle est plantée sur le trottoir et regarde son cadavre. Elle est donc décédée dans un accident de la route et devrait rejoindre le royaume des morts. Mais elle a passé toute sa vie dans la même petite ville, elle a toujours travaillé dans le même motel décati et elle ne compte pas leur dire adieu de sitôt.

Alors qu’elle regarde ses amis et ses proches réunis pour son enterrement, Henny est confrontée à un nouveau défi : les aider à retrouver leur joie de vivre, malgré leur apparente détermination à rester isolés et malheureux. Henny décide de raviver les vieilles amitiés et de réunir les anciens amants.

Pendant ce temps, son cher Motel des Pins perdus reprend vie lui aussi et se peuple d’étrangers pas forcément bienvenus. Les habitants de la ville ne sont pas ravis du changement et la tension monte entre le personnel du motel, les clients et les riverains.

Est-ce que Henny aide vraiment ses amis et sa ville en restant parmi eux ? Le bonheur se révèle bien vite plus compliqué qu’elle ne pensait, mais pour elle, tant qu’il y a de l’amour, il y a de l’espoir.

 

Après avoir apprécié La Bibliothèque des cœurs cabossés et aimé Le Jour où Anita envoya tout balader, j’était très heureuse de découvrir le nouveau roman de cette autrice suédoise dans ma boîte aux lettres ! Autant vous dire que, dès reçu, je n’ai pu m’empêcher d’y plonger mon nez pour retrouver la plume drôle et entraînante de Katarina Bivald.

Cette fois, pas d’héroïne aux actes décisifs mais une simple observatrice qui, comme nous, voit la vie des autres personnages, les suit mais ne peut en aucun cas interagir avec eux, sinon en sens unique… Un parti pris étrange puisqu’il n’y a donc pas d’intrigue et/ou de but fixe à proprement parler ; mais également un sens de l’originalité puisque tout se joue devant nous sans que nous ne puissions présumer quoi que ce soit !

Mais ce que j’ai surtout aimé dans ce livre est sa dimension engagée. En effet, tout le long de cette histoire, Katarina nous parle d’homosexualité, de genre et de transgenre. Tout ceci avec subtilité, par le biais de personnages et moments politico-historiques qu’elle prend le temps d’expliquer et d’analyser, en connaissance de cause. 

Plus qu’un roman feel-good, c’est un petit voyage au cœur de l’humain et de l’importance que l’on accorde aux choix, actes, paroles et gestes. Une réflexion sur la vie, tout simplement !

 

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