Un retour sur l’île en demi-teinte…

Je dois sûrement me répéter, à force, mais ce n’est un secret pour personne : je raffole des polars nordiques, et qui plus est des suédois ! Dès qu’une sortie de Camilla Lackberg ou de Viveca Sten est prévue, je cours chez un libraire le jour même pour m’en procurer un exemplaire (et, généralement, j’en rêve des mois à l’avance !). Mais, stupéfaction : c’est en me promenant en ville, deux jours après sa sortie, que j’ai découvert la nouvelle sortie de Viveca Sten (non, non, je n’étais pas au courant ou, du moins, je ne m’étais pas assez bien renseignée). Alors, bien évidemment, je l’ai acheté, ouvert, dévoré… 

 

Résumé :

C’est l’hiver sur l’île de Sandhamn. La tempête de neige qui fait rage contraint les habitants à rester chez eux. Un matin, on découvre le cadavre d’une femme sur la plage : la célèbre correspondante de guerre Jeanette Thiels était connue pour son franc-parler avec certaines personnalités influentes, issues notamment du parti xénophobe Nouvelle Suède. 
Crime politique ou vengeance personnelle masquée ? L’inspecteur Thomas Andreasson n’a pas le temps de répondre qu’un nouveau meurtre a lieu.

 

Sans vous mentir, le début m’a transportée ! L’autrice nous immisce dans le vif du sujet, dans l’action et le mystère à proprement parler. 

 Pourvu qu’elle arrive à Sandhman, tout irait bien. Nulle part elle ne se sentait plus en sécurité.

Jeannette se le répétait comme un mantra tandis qu’elle roulait dans la neige fondue de l’autoroute. Plusieurs fois, elle dut chasser ses larmes en clignant des yeux pour voir la route. Sur le pont de Skurubron, elle faillit déraper.

Une entrée en matière plus qu’efficace qui n’a malheureusement pas tenu le même rythme tout au long du roman (je n’ai retrouvé ce rythme haletant qu’à la fin de l’enquête). Je ne sais pas si c’est parce que je deviens de plus en plus exigeante au fur et à mesure de mes lectures, et si ce n’est pas dû au fait que j’élargis mes horizons en lisant des polars plus « travaillés », « durs » etc… mais, j’ai eu comme des moments de stagnations pendant cette lecture. Il m’en fallait plus. Oui, elle m’a emportée dans des paysages plus beaux les uns des autres. Oui, elle m’a fait frissonner avec cette intrigue. Oui, j’ai aimé retrouver Nora et Thomas (bien que certaines réflexions concernant leurs vies respectives auraient mérité d’être développées, peut-être dans les prochains tomes ? ). Mais, je n’ai pas eu ce petit crépitement que j’ai d’habitude en lisant (ou regardant) une intrigue policière. 

Cependant, je ne jette aucunement des pierres à ce roman. Car, vous le savez et je ne vais pas me répéter, Viveca Sten fait partie de mes autrices préférées, ses romans sont d’une grande qualité et c’est toujours un énorme plaisir d’en découvrir un nouveau. Mais, malgré les thèmes actuels qui y étaient présents et que j’étais heureuse (car, ils sont nécessaires) de retrouver comme la xénophobie, la sexualité, les troubles alimentaires, le harcèlement…, leurs développements étaient, de mon point de vue, inégaux et je trouve cela un chouïa dommage… 

Le gros point positif reste les descriptions et le suspens puisque je n’ai, à aucun moment, eu de soupçon concernant le ou la coupable du meurtre !

 

Bonne Lecture 🙂 

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